Space : Laïka a quitté l’atmosphère terrestre il y a 60 ans !
- par Blidi Abir Zineb
- Nov 3, 2017
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Laïka, chienne batarde (croisement entre un Husky et un terrier) de 3ans trouvée dans les rues de Moscou, qui devint le 1er être vivant à voyager dans l’espace.
Laïka, dont le prénom signifie en russe « aboyeur », elle a été sectionnée après plusieurs tests et mises à niveaux, qu’elle avait faite en la compagnie de deux autres potentiel candidates, sous la tutelle du scientifique russe ‘’Oleg Gazenko’’ qui s’occupait de la sélection et de l’entrainement des chiennes, elles ont eu un programme de préparation très sérieux, elles ont étés placés dans des centrifuges et dans des machines bruyantes pour simuler le lancement d’une fusée. Il a fallu également les habituer à un gel nutritif pour seule nourriture (une gélatine composée d’une base de viande, de collagène, d’amidon et de graisse), ainsi qu’au confinement de la cabine pressurisée de Spoutnik2 (le vaisseau dans lequel Laïka allait faire son fameux voyage) puisque cette capsule ne mesurait que 80cm de long, les chiennes étaient maintenus dans des cages de plus en plus petites à chaque fois.
Apres la période d’évaluation, Laïka a été sélectionnée (surtout pour son calme et sa docilité). Son voyage était prévu par Nikita Khrouchtchev pour le 7 Novembre afin de commémorer le 40e anniversaire de la révolution bolchevique, mais Sergei Korolev, chef du programme spécial, lui signala qu’il était impossible de réussir l’opération avant le moi de Décembre, mais, trop sûr des capacités de la technologie spéciale de l’URSS, surtout après la réussite de l’opération Spoutnik1.
Et donc, Laïka fut installée dans sa capsule le 31 Octobre 1957, après seulement quatre semaines du début de la construction de Spoutnik2. Le lancement eut lieu le 3 Novembre. Elle a été bien préparée et mise sous haute surveillance, de nombreux fils émanant de sa combinaison, informaient les scientifiques de ses paramètres vitaux (rythme cardiaque, pression artérielle…), en plus de divers sortes de capteurs et de cameras qui contrôlaient les conditions physiques à l’intérieur de la capsule (température, pression, les rayons ultraviolets émis par le soleil…)
Le décollage était réussi, et la mise en orbite tout autant, mais Laïka qui était à bord de Spoutnik2 ne partageait surement pas l’ultime soulagement que ressentait l’équipe à terre, son rythme cardiaque est passé de 103 à 204 pulsations par minutes quand la vitesse de la fusée a atteint 28 800 km/heure, son stresse n’a cessé de croitre, elle était en état de choc, elle se débattait et tentait de combattre l’énorme pression de la cabine, car lors d l’accélération, elle était plaquée au fond de sa cabine exiguë même après que la fusée a été mise en orbite autour de la terre. Elle ne reprit son rythme cardiaque normal qu’après 3heures. Mais elle ignorait que le cauchemar, ne faisait que commencer, en effet, la chaleur à l’intérieur de la cabine était insoutenable, car les réacteurs ne se sont pas séparés du satellite comme il était prévu, causant de grands troubles de régulation thermique, sa capsule atteignit 41 degrés Celsius, mais cette chaleur augmenta d’avantage car Spoutnik2 n’avait pas de protection contre les radiations solaire.
Laïka, n’était pas sensée rentrer sur terre, le projet de départ était un aller sans retour. Elle avait assez de réserves d’oxygène et de nourriture pour tenir 10 jours, mais au bout de la 5e heure, Laïka succomba a l’exes de chaleur et de stress, elle ne donna plus aucun signe de vie, elle avait quitté non seulement l’atmosphère terrestre, mais aussi le monde des vivants. Elle resta dans sa capsule pendant 5mois, sa dépouille en apesanteur à 1600 Km au-dessus du sol de sa propre planète, ce n’est qu’après 2570 révolutions autour de la terre qu’elle se consuma dans Spoutnik2, puis rentra dans l’atmosphère terrestre avant de se cracher quelque part dans la mer des Antilles le 14 Avril 1958.
La version officielle qu’a médiatisé le Kremlin, ne pouvant pas assumer les jugements accusateurs du monde dès qu’il a su que l’expédition Spoutnik2 tait une mission suicidaire, était que sa nourriture était empoisonnée dans le but de lui éviter toute souffrance lors du voyage du retours. Mais malgré ce mensonge aux objectifs politiques, l’opinion publique a été outrée du sacrifice que la recherche dans ce domaine était prête à faire dans le but de faire évoluer la science, et c’est à partir de cet évènement précis que la conscience des humains commença à se révolter contre les différents types de recherches qui impliquent l’expérimentation sur les animaux.
Ce n’est qu’en 1998 que le responsable de la mission exprima ses regrets. Et c’est en 2002 que la vérité sur les circonstances décès de Laïka fit surface, le docteur Dimitri Malashenkov (de l'institut russe des problèmes biomédicaux) révéla le secret qui pesait sur la mort du 1er être terrien vivant à être sorti de l’atmosphère terrestre.
L’URSS lança 10 satellites Spoutnik. Le dernier Spoutnik10, fut lancé le 25 Mars 1961, à son bord, un mannequin nommé Yvan et la chienne « Zvezdochka » (signifiant petite étoile) sont rentrés, après 17 révolutions orbitales, ce fut un succès. C’est grâce à l‘expédition de Spoutnik2 que les soviétiques sont arrivés à mettre au point les calculs afin de réaliser des vols pilotés par des humains.
Des 13 chiens utilisés dans les vols spatiaux soviétiques entre 1957 et 1966, seule Laïka aura été envoyée sciemment dans l'Espace sans aucun espoir de retour à cause des délais trop courts imposés par Khrouchtchev pour effectuer la mise au point et la construction de Spoutnik 2.